Un temps de gratitude au Castrum de Ségur

À la recherche de notre humanité la plus intime

PAYSAGES NOURRICIERS

6/7/2023

C’est l’histoire d’une idée-graine qui s’est plantée dans la tête-forêt d’Opaline. Qui a germé. Qui a porté récolte et qui, après plusieurs cycles de vie, s’est finalement transformée en humus.

De cet aboutissement surgiront, à coup sûr, d’autres idées-graines dans d’autres têtes-forêts qui parviendront, à coup sûr, à s’implanter favorablement et durablement dans des paysages nourriciers, sur des territoires où les équilibres éco-systématiques seront, à coup sûr, source d’abondance.

Il n’y a rien de plus beau dans la vie des Hommes que les élans de gratitude quand ils cessent de se cacher, s’ouvrent sans superficialité et retrouvent leur liberté première, celle que les cadres rigides oblitèrent au nom d’une bienséance culturelle que seuls quelques fous osent affronter.

En ces temps incertains, pourtant, nous avons tous profondément besoin de nous remettre en question pour avancer d’un pas décidé et faire avancer toutes les idées-graines qui se sèment chez nous et ailleurs.

Ce soir, à Ségur-le-Château, il y a eu de forts moments de grâce au sein du cercle de parole réuni autour des membres de l’école d’agroécologie voyageuse. En résidence au Castrum, ces jeunes semeurs d’avenir ont planté en nous des mots-passion et des phrases-espoir qui fructifieront à jamais dans nos cœurs reconnaissants.

En leur permettant de poser leurs bagages une dernière fois durant quelques jours en leur demeure, Astrid et Mathieu se font, modestement, les chantres d’une éthique partageuse et collaborative où chacun peut s’enchanter collectivement pour le bonheur de tous et de chacun.

Heureux d’avoir été des vôtres ce soir, je passerai, à coup sûr, une belle nuit pleine de folies douces…

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